19 août 2013

Dragon Ball Z : l'appel du destin - Megadrive

Le messie tant attendu !

S’il y a bien une question à laquelle tout joueur peut répondre, c’est la suivante : Quel manga a connu le plus d’adaptation en jeu vidéo ? Que ceux qui font leur malin en répondant Candy ou Maison Ikkoku, prennent la porte ! Pour les moins mous du bulbe et qui ont pris le temps de faire le rapprochement avec le titre de la chronique, la réponse est Dragon Ball Z bien sûr.


Certainement L’animé le plus populaire au monde avant l’arrivée de Naruto ou One Piece. La série fut d’abord diffusée en France au travers de l’émission culte du Club Dorothée. C’est dans les années 90 et plus particulièrement à partir de 1993 que la série connu un succès phénoménal dans l’hexagone. Quel gamin de l’époque n’a pas simulé un Kaméhaméha dans une cour de récré ? Personnellement, je me suis intéressé à la série avec l’arrivée de Vegeta (étant plus Seiyatophile à la base, à ce propos Seiya et Vegeta étant tout deux doublés par Eric Legrand) et passionné avec la transformation de Goku en super saiyan. J’ai dû perdre des lecteurs car pour un néophyte tout ce ceci s’apparente à du chinois.


Passons le manga et attardons nous aux jeux. 
En 1994 nous sommes en plein buzz de DBZ, mis à part une première adaptation de Dragon Ball sur la Nes qui justifia au joueur du grenier de réaliser un Kaméhaméha, c’est sur Snes que la série se vit convertir en pixels chez nous. Les avis sont mitigés et c’est seulement un peu plus d’un an plus tard que le second volet sera quant à lui considéré comme le jeu ultime par les fans. N’ayant plus la super Nintendo pour des raisons obscures indépendantes de ma volonté, j’étais passé à la concurrence sur Megadrive pendant un temps. Je ne vous cache pas que j’enviais farouchement ce dernier DBZ dont j’avais vu des screens dans sa version JAP. 







Bandaï fit dont d’un geste honorable en sortant miraculeusement l’appel du destin (Doragon Bōru Zetto Buyū Retsuden en original), la japanim étant pourtant clairement boudé sur la 16 bits de Sega. La presse ne porta pas ce messie sur un piédestal à l’inverse de son cousin sur Nintendo. Qu’importe, les fans que nous étions, avions trop désiré cette arrivée inopinée. L’accueil fut à bras ouvert pour ma part. Découvrant ainsi pour la première fois l’escroquerie des reprises de jeux chez Scoregames (R.I.P.) mais rien à secouer, j’avais mon jeu entre les mains et me pressa de rentrer à la maison en zieutant tel un épileptique la splendide cover du jeu.


Je n’ai jamais su si c’était le syndrome dit "nul n’est prophète dans son pays" mais j’ai toujours trouvé les boîtes ou images jap plus classes notamment sur Snes. Peut être car les versions pal devaient convenir à nos formats particuliers et du coup se voyait tronquer par rapport à l’original. Bref, revenons-en à ce jeu de combat, la cartouche insérée, courte intro du jeu qui montre les personnages dans son ensemble, pas flamboyant. Puis l’écran de menu et la une musique d’intro entraînante, sur ce point je ne comprends pas comment peut-on trouver la bande son du jeu mou du genou ou soûlante.




1 - Goku dans toute sa splendeur
2 - Ne pourrait-on pas faire la paix et piquer une tête ?
3 - Entraînement père/fils avant le Combat contre cell



Je les trouve dans l’ensemble très bonnes, voir meilleur que les super butoden. Le point fort du jeu avec son mode histoire, traduit en langue de Molière (quoi que vu les syntaxes et fautes!). Ce mode est disponible pour chacun des personnages et se conclut avec un screen de fin différent, on prend plaisir à suivre l’histoire qui a tendance à revisité le manga à sa façon. Pourquoi pas après tout, surtout que la mise en scène est très bien réalisée avec ses screens magnifiques. Les backgrounds sont variés et  oscillent entre le meilleur (Namec est magnifique !) et un peu moins bon. Un bon point donc pour la réalisation à l’exception de l’animation, tout semble bien trop rigides, comme de coutume dans ce genre de DBZ.


Les personnages sont au nombre de onze et sont tous reconnaissables au premier coup d’œil. Le casting est original puisque outre les classiques saiyens que sont Goku, Gohan, Trunks, et Vegeta, on pourra incarner Krilin, Recoom (Kurilin et Likum dans le jeu) ou Ginyu. Ce dernier peut notamment comme dans la série échanger son corps, en faisant une manip bien précise. Les météors smash sont aussi présents dans cette version, et il faudra un petit temps d’adaptation pour sortir les différentes attaques. Les joueurs en majorité ne disposant que de la manette classique en ce temps là, vous n’aurez donc que trois boutons à disposition.





4 - J'ai comme une impression de déjà vu
5 - Ouvrez les yeux et admirez la vue
6 - Allez vous battre chez vous !


Cela ne gène en rien la prise en main, les attaques de poings et vagues d’énergies se font avec le bouton A, tandis que les coups pieds et téléportations dans les airs avec les boutons B et C. Oui vous pourrez bel et bien vous envolez dans les airs, l’écran se scindant en deux lorsque vous vous éloignerez trop de votre adversaire. En pressant les boutons A+B, vous pourrez recharger votre barre d’énergie et lancer une attaque spéciale. Honnêtement j’ai toujours trouvé l’aura dans ce DBZ mal fait, pas crédible (contrairement au DBZ 2 snes, magnifique) mais l’animation des cheveux en mouvement des supers saiyans à son petit effet. 


A la manière de cette aura mal réalisée, les vagues déferlantes ne sont pas convaincantes non plus, elles scintillent de trop et leur rendus sont bien trop fades ! La seule réelle nouveauté étant les prises de forces, les deux adversaires s’empoignent les poings et c’est à celui qui bourrine le plus qui gagne. Une bonne idée mais on aurait aimé pouvoir tapoter les boutons pour contrer par exemple les super attaques comme il se faisait sur snes.



Dans tous les tests qu’on peut lire ou voir sur le net, la comparaison avec les versions snes est fréquente. Pour mon avis, il n’y a pas une version meilleure que l’autre, il faut bien comprendre qu’en ce temps là, les joueurs en général n’avaient pas deux consoles comme c’est plus souvent le cas aujourd’hui. Cette mouture Megadrive comblait amplement ces fans, d’ailleurs il est destiné principalement à ce public car le comparer à un autre jeu de combat comme Street Fighter 2 ou Mortal Kombat n’aurait aucun grand intérêt. Le mode histoire est prenant et on retrouve bien l’esprit du manga, n’est ce pas le plus important ?


 
A tord trop souvent comparé en mal aux versions précédemment sortis, l'Appel du destin est pourtant un jeu qui saura combler les fans de la série sur Megadrive. Dommage qu’il aura fallu se contenter de ce seul coup d’essai.


LES PLUS

  • DBZ sur Megadrive !
  • Le mode histoire
  • Les musiques
  • La danse de Recoom
LES MOINS

  • Persos bien trop rigides
  • Les effets spéciaux


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