14 juillet 2013

Mickey Castle of Illusion - Master System

Use your illusion !


Première chronique sur Pixel Up, et pas des moindres, puisqu'il s’agit d’un chef d’œuvre, Castle of Illusion. Jeu qui fut pour moi l’une de mes toutes premières expériences du jeu vidéo et l’une des plus marquantes. Une version Master System qui n’a rien à envier à celle sorti fin de l’année 1990 sur son aîné 16 bits. Après un Alex Kidd ou Psycho Fox chez Sega qui peinent à s’imposer comme des références en domaine de plates-formes, une autre paire de grandes oreilles se profile à l’horizon.


La plus célèbre encore aujourd’hui (après Spock, voir Will Smith), symbole emblématique de Disney, je veux bien entendu parler de Mickey Mouse. Et quoi de mieux que de faire dans la mouvance actuelle de l’époque à savoir le kidnapping de petite amie. L’histoire n’a rien de bien originale, Mickey et Minnie filent leur parfait amour et osent s’afficher en publique à l’inverse d’un moustachu et de sa copine. Pour en revenir à nos rongeurs, notre douce Minnie se fait enlever et se voit retenu emprisonnée dans un château par une horrible sorcière qui répond au nom de Mizrabel. Prenant son courage à deux mains notre valeureux héros qui je le rappelle n’est muni d’aucunes armes s’en va sauver sa belle.


Après une courte intro mais qui mérite d’être là et de poser l’histoire avec notamment à sa fin un scrolling du plus bel effet qui donne sur le menu titre du jeu (magnifique sois dit en passant). Deux modes de difficultés s’offrent alors au joueur, je ne saurai que trop vous recommander le mode normal, tant la difficulté du titre est quasi inexistante mais nous y reviendrons plus tard. Un vieillard se présente à vous et vous informe que pour délivrer votre princesse, vous devrez vous munir de sept joyaux se trouvant dans chaque monde. 


Le mode choisi, trois portes sont disponibles, toutes donnant accès à des pièces bien distinctes du château. Ce qui surprend dès les premières secondes, c’est la facilité avec laquelle notre souris répond au doigt et à l’œil. L’immersion est totale et bien plus évoluée que tout ce qui se fait à cette époque (pour comparaison essayez Psycho Fox cité plus haut), les sauts sont précis et l’attaque rodéo (qui je le rappelle n’existait pas encore chez Mario, il faudra attendre la version 64 ! Et elle diffère) consistant après un saut à retomber et éliminer son ennemi avec les fesses en pressant le bouton marche à la perfection. Mieux encore, cette attaque permet de rebondir plus haut et ainsi éviter certains gouffres, la skill est donc permissible et traverser un niveau est un régal.




1 - N'est ce pas magnifique ?
2 - Les Ents se rebellent
3 - C'est pas passé loin




Le gameplay n’est pas le seul point fort du jeu, la musique, du jamais entendu sur cette machine auparavant, le compositeur Tokuhiko Uwabo (Alex Kidd in Miracle World, Phantasy Star, Revenge of Shinobi, Quackshot) s’est surpassé et nous délivre des mélodies enchanteresses et entêtantes. Impossible de ne pas les fredonner une fois la machine éteinte. Vous l’aurez compris on frôle la perfection, et les graphismes ne me contrediront pas, le level design est hallucinant, décors variés et féerique. La master system, trois ans après sa sortie, montre ce qu’elle a dans le ventre, Sega a mis les bouchés doubles et le résultat se ressent. 


Le jeu idéal en vitrine pour écouler les stocks à noël ! Dommage que la version Megadrive lui fit de l’ombre car bien entendu graphiquement cette dernière lui est supérieur d’un point de vu technique mais la version plus épurée et moins terne de sa cadette n’a pas à rougir, bien au contraire.On notera aussi au niveau des différences, l’ajout du lancer de pommes préalablement ramassé en chemin sur Megadrive tandis que l’on devra se contenter d’agripper des objets (roches, pots, jouets) puis les lancer sur Master system. La comparaison ne se fait pas en termes de capacités techniques des deux plates formes, même si il y a des similitudes dans les mécaniques des jeux, on prend tout autant de plaisir sur ces deux Castle of Illusion (mon cœur allant pour la cartouche 8 bits).



4 - Notre souris ne mourra pas de faim
5 - Petit mais mouse costo
6 - "Brûlons la!!!"

Le seul et unique point noir du jeu étant sa faible durée de vie, comptez deux heures la première fois, c’est court, alors certes intense mais un mode difficile aurait été un plus indéniable (le mode practice prête à sourire). Les boss ne posant pas de réels problèmes (hormis les deux derniers) une fois la technique assimilée.





 
Indubitablement culte ! Le summum de la plates-formes sur Master System. Un univers des plus enchanteurs qui plus de 20 ans après sa sortie n'a pas vieilli. On prends plaisir à y revenir, un grand merci Sega.


LES PLUS

  • Jouabilité aux petits oignons !
  • Graphismes colorés
  • Des musiques inoubliables
LES MOINS

  • Durée de vie trop courte


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