Il n'y a pas de chute sans gravité (I.Newton)
Le jeu peut se résumer en un mot, "Fun", à quoi bon écrire cette chronique ? Tenter de vous convaincre de vous ruer sur cette cartouche auprès de votre revendeur le plus proche (cette expression est-t-elle encore valable pour les jeux rétro ?). A l’écran de titre, trois modes disponibles, le premier, des courses de qualifications que vous disputez seul, le second avec adversaires CPU, et le dernier, un mode original et révolutionnaire pour l’époque puisqu'il permet de créer son propre stage. Vous pourrez même l’enregistrer et y revenir plus tard, on ne s’y attarde pas trop mais l’idée est innovante et la bienvenue. Dans les deux modes principaux, vous devrez établir un temps imparti équivalent à la troisième place pour pouvoir passer à la course suivante.
1 - Le mode révolutionnaire "Design" pour créer son propre niveau 2 - Un bon atterrissage est primordial 3 - On passe autant de temps en l'air qu'au sol |
D’un point de vue graphique, je ne m’y attarderai pas, le jeu fait parti des premières sorties de la console. Un style épuré donc, dans la lignée de ce qu’il se faisait en ce temps là. Idem pour la partie sonore, seul le menu titre peut susciter de l’intérêt pour sa musique d’intro qu’on prendra plaisir à fredonner à chaque nouvelle partie.
La difficulté du jeu quant à elle se veut croissante au cours des cinq courses et la connaissance des parcours s’imposent pour établir les meilleurs scores. La grande richesse du jeu repose principalement, voir uniquement sur sa jouabilité. Un bouton pour accélérer et un autre pour pousser le moteur à fond, limité par une jauge, donc attention à la surchauffe où vous verrez stopper net.
4 - Les obstacles sont variés 5 - Des taupes ? Mais que fout le jardinier ?! 6 - J'suis grave à la bourre |
Les obstacles sont nombreux et certains permettent de faire des sauts, leurs hauteurs dépendront de l’inclinaison que vous choisissez pour votre engin. Immersif, on maîtrise le jeu au fil du temps, on peut vraiment parler de skill, je vous invite à regarder les vidéos sur youtube pour voir la différence entre un amateur et un pro. Veillez à bien soigner vos atterrissages ou vous subirez une perte de temps conséquente en chutant. L’atterrissage n’est pas la seule cause d’accident, lors des courses à plusieurs, les collisions entre participants sont fréquentes si l’on ne s’impose pas une distance de sécurité.
Le concept paraît simple et il l’est, du plug & play si je puis dire. Le seul regret est de ne pas avoir un mode deux joueurs en écran splitté, on doit se contenter de jouer l’un après l’autre. A tester tout de même d’urgence, si vous n’y prêter pas un chouia de plaisir, consultez au plus vite un médecin pour un test ADN. Il se pourrait qu’on vous ait caché des origines extra terrestres.
Nintendo prouve une fois de plus que le temps n’a pas d’emprise sur un gameplay soigné. Excitebike a connu plusieurs rééditions sur différent supports, vous n’avez donc aucunes raisons pour ne pas vous le procurez !
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